Publié le 15 mars 2024

La rentabilité de la bi-énergie au Québec n’est pas automatique; elle dépend entièrement de la performance de vos équipements, de la précision de vos réglages et de la conformité de votre installation.

  • Le tarif DT offre un prix au kWh ultra-compétitif, mais uniquement lorsque la température extérieure est supérieure à -12°C.
  • Les économies réelles dépendent de la compatibilité de votre duo thermopompe/fournaise et de l’optimisation de votre thermostat intelligent pour minimiser l’usage du gaz.

Recommandation : Avant de choisir, faites auditer vos conduits existants et comparez le coût total d’acquisition (après subventions) avec une solution tout-électrique haute efficacité.

Le frisson de l’hiver québécois s’accompagne souvent d’un autre frisson : celui que l’on ressent en ouvrant sa facture d’électricité. Face à ce constat, le tarif bi-énergie (DT) d’Hydro-Québec se présente comme une solution séduisante, promettant le meilleur des deux mondes : l’efficacité de l’électricité la plupart du temps, et la puissance du gaz naturel uniquement lors des vagues de froid intense. Pour de nombreux propriétaires, l’équation semble simple : on économise sur l’électricité, donc on est gagnant. Cette vision est cependant incomplète et peut masquer des coûts imprévus.

Le débat ne se limite pas à un simple comparatif de prix entre électricité et gaz. La véritable question est de savoir si l’investissement dans un système double, avec ses propres contraintes d’installation et de compatibilité, se justifie financièrement sur le long terme. Les conseils habituels se contentent souvent de vanter les mérites du tarif réduit, sans aborder les points de contrôle techniques qui conditionnent cette rentabilité. Et si la clé n’était pas de savoir *si* la bi-énergie est rentable, mais plutôt *comment* la rendre rentable ?

Cet article adopte une approche de consultant : nous n’allons pas vous donner une réponse toute faite, mais les outils pour faire votre propre audit. Nous allons décortiquer les trois points de contrôle critiques qui déterminent le succès financier de votre passage à la bi-énergie : la mécanique précise du système, le seuil de rentabilité réel de votre facture, et la compatibilité technique de vos équipements. Vous découvrirez comment chaque détail, de l’emplacement d’une sonde à la configuration de votre thermostat, impacte directement votre portefeuille.

Pour vous guider dans cette analyse, nous avons structuré ce guide en plusieurs étapes clés. Chaque section aborde un aspect crucial de la décision, vous permettant de construire une vision claire et chiffrée de la pertinence du tarif DT pour votre situation spécifique.

Température de bascule (-12°C) : comment le système sait-il quand changer de source d’énergie ?

Le cœur du système bi-énergie et de sa rentabilité réside dans son mécanisme de bascule automatique. Ce n’est pas vous ni votre thermostat qui prenez la décision, mais un dispositif externe qui agit comme un chef d’orchestre énergétique. Le principe est simple : lorsque la température extérieure chute sous un seuil critique, généralement -12 °C ou -15 °C selon les régions du Québec, le système coupe l’alimentation de la thermopompe électrique et active la fournaise au gaz. L’intérêt est purement économique : le tarif DT est structuré pour décourager la consommation électrique lors des pics de demande hivernaux.

Concrètement, l’intelligence du système repose sur une sonde thermique externe, installée par un maître électricien et reliée à votre compteur. C’est Hydro-Québec qui envoie un signal à ce dispositif de permutation lorsque le réseau est en forte demande, ce qui coïncide avec les grands froids. Le passage se fait instantanément et sans aucune intervention de votre part. Un voyant lumineux sur votre thermostat ou près de la fournaise vous indique quelle source d’énergie est actuellement utilisée. Cette gestion automatisée permet à Hydro-Québec de stabiliser son réseau et vous offre en retour un tarif préférentiel le reste du temps.

L’impact sur votre facture est considérable. Selon les tarifs d’Hydro-Québec au 1er avril 2025, l’électricité consommée pour le chauffage vous coûte 4,963 ¢/kWh au-dessus du seuil de -12°C, mais grimpe à 29,018 ¢/kWh en dessous. C’est cette multiplication par presque six qui rend l’utilisation du gaz, même plus cher que le tarif de base de l’électricité, économiquement viable durant ces courtes périodes de froid polaire. La bascule n’est donc pas une simple commodité, mais le mécanisme fondamental qui génère les économies promises.

Facture Hydro vs Gaz : quel est le seuil de consommation où la bi-énergie devient payante ?

La question de la rentabilité se traduit ultimement par une seule chose : le montant au bas de votre facture. Si la bi-énergie permet à Hydro-Québec de réaliser des économies substantielles sur les marchés de l’énergie, estimées à 1,7 milliard de dollars pour le Québec, les gains pour le consommateur individuel sont plus nuancés. Pour un propriétaire, le seuil de rentabilité est atteint lorsque les économies réalisées grâce au tarif DT dépassent le surcoût lié à l’abonnement au gaz et à la consommation de ce combustible.

Pour une maison unifamiliale moyenne et un système bien optimisé, les experts s’entendent sur des économies annuelles pouvant varier de 500 $ à 1 000 $ par rapport à un système entièrement électrique fonctionnant au tarif de base. Cependant, ce chiffre n’est pas une garantie. La performance de l’isolation de votre maison, l’efficacité de vos appareils et vos habitudes de vie jouent un rôle majeur. Une étude comparative peut même surprendre en montrant des résultats contre-intuitifs si le système de référence est ultra-performant.

Le tableau suivant, basé sur une analyse d’Écohabitation, met en lumière un point crucial. Il compare la bi-énergie non pas à un système électrique standard, mais à une solution tout-électrique de pointe avec accumulateur de chaleur, une technologie plus rare et coûteuse. Dans ce scénario précis, la bi-énergie peut représenter un surcoût.

Comparaison des coûts annuels selon Écohabitation
Type de système Augmentation facture annuelle Technologie comparée
Bi-énergie thermopompe standard + gaz +20% à 23% vs Tout-électrique avec accumulateur thermique
Bi-énergie avec gaz naturel renouvelable Jusqu’à +32% vs Équivalent électrique

Ce tableau ne signifie pas que la bi-énergie n’est pas rentable. Il souligne plutôt que la rentabilité est relative et dépend de la solution à laquelle on la compare. Pour la majorité des propriétaires qui hésitent entre la bi-énergie et une conversion tout-électrique standard, le potentiel d’économies reste bien réel, à condition que le système soit correctement dimensionné et installé.

Thermopompe et fournaise gaz : quels duos sont homologués pour la subvention et le tarif ?

Pour bénéficier du tarif DT et des généreuses subventions, il ne suffit pas de combiner n’importe quelle thermopompe avec une fournaise au gaz. Hydro-Québec et les programmes gouvernementaux comme Rénoclimat imposent des critères d’éligibilité stricts pour garantir l’efficacité du système et les gains énergétiques pour le réseau. L’homologation de votre « duo » est donc une étape non négociable qui conditionne toute la rentabilité de votre projet.

Les critères fondamentaux pour être admissible au tarif préférentiel sont clairs :

  • Le système doit être de type central à air pulsé, utilisant des conduits pour distribuer l’air.
  • L’appareil de chauffage d’appoint doit être une fournaise au gaz naturel ou au mazout (bien que le mazout soit de moins en moins privilégié).
  • La thermopompe doit être assujettie au dispositif de permutation qui coupe son alimentation lors des pics hivernaux.
  • L’installation doit être réalisée par des professionnels certifiés.

Au-delà de ces bases, les subventions ajoutent un niveau d’exigence supplémentaire. Pour être éligible à l’aide financière du programme Rénoclimat, qui peut atteindre 5 600 $ pour un système bi-énergie, la thermopompe doit figurer sur la liste des appareils admissibles tenue par la NEEP (Northeast Energy Efficiency Partnerships). Ces modèles sont certifiés ENERGY STAR et ont prouvé leur performance à basse température, assurant ainsi un rendement optimal avant la bascule vers le gaz. Il est donc crucial de valider auprès de votre installateur que le duo thermopompe/fournaise proposé est bien homologué pour toutes les aides auxquelles vous avez droit.

Avenir du gaz : est-ce risqué d’investir dans la bi-énergie avec les cibles environnementales ?

Investir dans un système de chauffage est une décision à long terme. La question de la pérennité du gaz naturel est donc légitime, surtout dans un contexte où le Québec vise la carboneutralité. Installer aujourd’hui un appareil fonctionnant avec une énergie fossile peut sembler être un pari risqué. Le risque réglementaire, c’est-à-dire la possibilité que de futures lois restreignent ou taxent davantage l’usage du gaz, doit être intégré à votre calcul de rentabilité.

Cependant, il est important de remettre la consommation de gaz en perspective dans un système bi-énergie. L’appoint au gaz n’est sollicité que durant les quelques centaines d’heures les plus froides de l’année, représentant une fraction minime de vos besoins annuels en chauffage. L’objectif du tarif DT est justement de maximiser l’usage de l’hydroélectricité, une énergie propre et renouvelable, 99% du temps. La bi-énergie est donc perçue par beaucoup comme une solution de transition pragmatique, permettant de soulager le réseau électrique durant les pics sans nécessiter la construction de nouvelles centrales.

Face à la pression environnementale, l’industrie gazière prépare sa propre transition. Des fournisseurs comme Énergir se sont engagés à distribuer 100% de gaz naturel renouvelable (GNR) d’ici 2030 dans leur réseau. Le GNR, produit à partir de déchets organiques, est carboneutre et interchangeable avec le gaz naturel conventionnel. Cette évolution offre une voie d’avenir pour les infrastructures gazières, mais elle a un coût. Le GNR est actuellement plus cher, ce qui pourrait réduire les économies futures de la bi-énergie. L’investissement dans la bi-énergie n’est donc pas un pari sur le statu quo, mais sur une transition énergétique où le gaz (renouvelable) conserve un rôle d’appoint stratégique.

Sonde de température : pourquoi son emplacement est critique pour votre facture ?

Nous avons vu que la bascule à -12 °C est le pivot de votre facture. Mais comment le système connaît-il la température réelle ? Grâce à une petite sonde, dont l’emplacement est l’un des détails les plus sous-estimés et pourtant les plus critiques de toute l’installation. Un mauvais positionnement peut fausser la lecture de la température et forcer votre système à basculer sur le gaz trop tôt ou trop tard, anéantissant une partie des économies promises.

La règle d’or est que la sonde doit mesurer la température ambiante réelle, loin de toute source de chaleur ou de froid qui pourrait la fausser. Voici les erreurs de placement les plus courantes à éviter absolument :

  • En plein soleil : Une sonde exposée directement au soleil en plein hiver peut indiquer une température bien supérieure à la réalité, retardant la bascule vers le gaz et forçant votre thermopompe à fonctionner à perte dans un froid extrême.
  • Près d’une sortie d’air : Qu’il s’agisse d’un évent de sécheuse, d’une sortie de cuisine ou même de l’unité extérieure de la thermopompe, le flux d’air chaud faussera complètement la lecture.
  • Sous un abri ou un porche : Un emplacement trop protégé du vent et des intempéries peut créer un microclimat plus chaud, affectant également la précision de la mesure.

L’expérience d’un propriétaire l’illustre parfaitement. Il avait remarqué que sa consommation de gaz était anormalement élevée, même par temps relativement doux. Une simple inspection a révélé le problème.

Ma sonde avait été installée juste à côté de la sortie de ma sécheuse. Chaque fois que nous faisions une brassée, l’air chaud faisait croire au système qu’il faisait plus de -12°C. La thermopompe continuait de tourner alors que le gaz aurait dû prendre le relais. J’ai simplement déplacé la sonde sur le mur nord de la maison, et ma facture de gaz a chuté le mois suivant.

– Un client de la région de Thetford Mines

La sonde doit idéalement être installée sur un mur orienté au nord, à l’abri du soleil direct et de toute source de chaleur artificielle, afin de garantir une lecture fidèle de la température extérieure et une gestion optimale de votre système bi-énergie.

Thermostat intelligent : comment le régler pour maximiser les économies avec une thermopompe ?

Si la sonde externe dicte le passage au gaz, c’est votre thermostat intelligent qui orchestre la performance de la thermopompe le reste du temps. Un thermostat mal configuré peut ruiner les efforts de votre système bi-énergie. L’erreur la plus commune est de programmer des baisses de température importantes la nuit ou pendant votre absence. Si cette stratégie est efficace avec une fournaise traditionnelle, elle est contre-productive avec une thermopompe. En effet, pour remonter la température rapidement, le thermostat fera appel à l’élément électrique d’appoint de la thermopompe, un grand consommateur d’énergie, annulant les économies réalisées.

Pour maximiser l’efficacité, la clé est la stabilité. Réglez votre thermostat à une température de consigne confortable et laissez-le gérer le maintien de cette température. Les thermopompes sont plus efficaces lorsqu’elles fonctionnent sur de longues périodes à faible intensité. Pour aller plus loin et affiner vos réglages, voici un plan d’action concret.

Plan d’action : optimiser votre thermostat intelligent pour la bi-énergie

  1. Configuration du type de système : Assurez-vous que votre thermostat est bien configuré en mode « Bi-énergie » ou « Double combustible ». Cette option informe le thermostat qu’il doit laisser la fournaise gérer les demandes de chaleur importantes plutôt que d’activer ses propres éléments électriques.
  2. Verrouillage de l’appoint (Lockout) : Réglez la température de « lockout » de la thermopompe juste au-dessus du seuil de bascule d’Hydro-Québec (ex: -10°C si la bascule est à -12°C). Cela empêche la thermopompe de fonctionner dans des conditions où son efficacité est trop faible, avant même que le signal d’Hydro-Québec n’arrive.
  3. Algorithmes d’apprentissage : Activez les fonctions d’apprentissage de votre thermostat (ex: « Early Start » ou « Smart Recovery »). Il apprendra combien de temps il faut pour atteindre la température désirée et démarrera la thermopompe en douceur à l’avance, sans utiliser l’appoint.
  4. Analyse des rapports de consommation : Consultez régulièrement les rapports énergétiques fournis par votre thermostat. Ils vous montreront précisément les heures de fonctionnement de la thermopompe versus celles de la fournaise, vous permettant d’identifier des anomalies et d’ajuster vos réglages.
  5. Programmation stable : Évitez les écarts de température de plus de 2°C. Si vous souhaitez abaisser la température, faites-le de manière modérée. L’objectif est de ne jamais créer un « choc thermique » qui forcerait l’appel d’une source de chaleur d’urgence.

En adoptant ces réglages, vous transformez votre thermostat d’une simple commande en un véritable gestionnaire d’énergie, garantissant que chaque kWh est utilisé de la manière la plus efficiente possible.

Conduits existants : sont-ils compatibles avec le débit d’air d’une nouvelle fournaise électrique ?

Lors d’une conversion vers la bi-énergie, l’attention se porte souvent sur la thermopompe et la fournaise, en oubliant un troisième acteur essentiel : le réseau de conduits de ventilation. C’est pourtant lui qui assure le transport de la chaleur dans toute la maison. Un réseau sous-dimensionné ou mal conçu peut étrangler votre nouveau système, peu importe sa puissance, et entraîner une surconsommation, une usure prématurée et un inconfort notable.

Le problème est plus fréquent qu’on ne le pense. Une étude menée par des experts d’Hydro-Québec a révélé que près de 30% des conduits existants sont sous-dimensionnés pour les équipements modernes. Les thermopompes et fournaises à haute efficacité énergétique requièrent un débit d’air (mesuré en CFM, ou pieds cubes par minute) beaucoup plus élevé que les anciens appareils pour fonctionner de manière optimale. Si vos conduits sont trop étroits ou mal configurés, la pression statique augmente, forçant le ventilateur de la fournaise à travailler beaucoup plus fort pour distribuer l’air.

Plusieurs signes peuvent indiquer que votre réseau de conduits est inadéquat pour votre nouvel équipement :

  • Un bruit excessif provenant des bouches de ventilation, signe que l’air est forcé à travers une ouverture trop petite.
  • Un débit d’air faible dans les pièces les plus éloignées de la fournaise.
  • Des cycles de chauffage très courts et fréquents, car le système surchauffe rapidement en raison du manque de circulation d’air.
  • Une sensation que la maison n’atteint jamais une température uniforme et confortable.

Avant tout investissement, un entrepreneur qualifié doit effectuer un calcul de charges et une évaluation de votre réseau de conduits. Ignorer cette étape cruciale, c’est comme acheter une voiture de course et vouloir la faire rouler sur un chemin de terre : vous n’obtiendrez jamais la performance pour laquelle vous avez payé.

À retenir

  • Le seuil de bascule à -12°C, piloté par une sonde externe, est le pivot de votre facture ; un mauvais emplacement de sonde peut annuler les économies.
  • La rentabilité réelle dépend de multiples facteurs ; des économies de 500$ à 1000$ sont possibles, mais un système mal optimisé peut coûter plus cher qu’une solution 100% électrique.
  • Seuls les duos thermopompe/fournaise certifiés et une installation conforme (conduits inclus) donnent accès au tarif DT et aux subventions gouvernementales.

Thermopompe centrale au Québec : est-elle rentabilisée en moins de 7 ans ?

Au terme de cette analyse, la question finale demeure : l’investissement en vaut-il la peine ? Calculer la période de rentabilisation d’une thermopompe centrale, particulièrement dans un système bi-énergie, dépend de trois variables : le coût d’acquisition initial, les subventions disponibles et les économies annuelles générées. Un système bi-énergie bien calibré au Québec ne sollicite le combustible que de manière très limitée, souvent pour une durée cumulée de moins de trois semaines par année lors des vagues de froid les plus intenses.

Le coût d’acquisition peut être significativement réduit grâce aux aides financières. En plus du programme Rénoclimat, le gouvernement fédéral offre la subvention canadienne pour des maisons plus vertes, qui peut aller jusqu’à 5 000 $ pour l’installation d’une thermopompe à haute efficacité. En cumulant les aides provinciales et fédérales, il est possible de réduire la facture de plusieurs milliers de dollars, rendant la période de retour sur investissement beaucoup plus courte.

Vue d'ensemble d'une installation de thermopompe centrale dans un sous-sol résidentiel québécois

En considérant des économies annuelles moyennes de 750 $ et un coût net d’installation (après subventions) de 5 000 $ à 7 000 $, la période de rentabilisation se situe généralement entre 6 et 9 ans. Ce calcul est une estimation ; la performance réelle dépendra de tous les points de contrôle que nous avons abordés : l’isolation de votre maison, la qualité de l’installation, le dimensionnement des conduits et l’optimisation de votre thermostat. La bi-énergie n’est pas une solution miracle, mais un outil de gestion énergétique puissant pour qui prend le temps de le comprendre et de l’optimiser.

Pour évaluer précisément votre situation et obtenir une soumission adaptée, la prochaine étape est de consulter un professionnel certifié qui pourra valider ces points de contrôle critiques pour votre résidence.

Rédigé par Patrick Desjardins, Maître électricien membre de la CMEQ et spécialiste en mécanique du bâtiment (CVAC). Expert en efficacité énergétique, domotique et systèmes de chauffage au Québec.